Cantique des plaines
Edition : Babel Format : livre de poche Genre : Littérature canadienne |
de Nancy Huston
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Ce livre m'a été prêté, je ne l'ai donc pas "choisi", j'ai juste décidé de le découvrir, car quelqu'un qui vous prête un livre ne le fait jamais en vous disant : "Je n'ai pas aimé et je pense qu'il ne va pas te plaire du tout". En plus j'ai trouvé la couverture très jolie, même si au final, ce n'est pas une histoire d'indiens (même si il y en a tout de même dedans).
L'histoire :
L'histoire est raconté à la deuxième personne du singulier ("tu"), ce qui m'a surprise car je n'avais jamais rien lu de tel. Je dois dire que ça m'a pas mal perturbé aussi dans ma lecture.
C'est l'histoire de la vie de Paddon qui est née à la fin du XIXème siècle. Elle se déroule donc surtout du début du siècle aux années soixante, même s'il meurt autour des 90 ans.
Paddon vient de mourir et Paula sa petite-fille raconte sa vie en lui parlant, en utilisant "tu". Ainsi, elle raconte a son grand-père la vie de ses parents, de son père émigré au Canada avec son frère qui s'est construit une vie en Alberta, sa vie à lui et celle de ses enfants et petits enfants.
Ce livre parle de plusieurs générations mais le point central reste Paddon et sa vie à lui. Il est assez tourmenté, par son enfance, par ce livre qu'il n'a jamais réussi à écrire, par ses enfants, mais il trouve dans la relation extra-conjugale qu'il entretient avec l'indienne Miranda un nouveau sens à ses pensées.
Paula parle surtout de sentiments, de sensations, de situations, qu'elle n'a pas vécu mais entendu raconté par les autres personnes de sa famille, ainsi elle essaye de recouper les histoires, quitte des fois à inventer un bout qui semble logique. Mais du coup, comme elle écrit ça vers la fin des années quatre-vingt et met l'accent sur le ressenti et les actions, on n'est pas "physiquement" plongé dans le Canada du début du siècle, ainsi le récit reste intemporel comme une ode à son grand-père qui pourrait parcourir le temps et l'espace.
Ma conclusion :
Ce livre est empreint de poésie et de lyrisme, notamment par le fait de la seconde personne du singulier. C'est sans nul doute qu'il pourra ravir des lecteurs, comme la personne qui me l'a prêté.
Quant à moi, n'aimant pas la poésie et les romans empathiques sans actions, je n'ai pas pu apprécier ce livre à sa juste valeur. Je reconnais néanmoins que toute la description faite dans cette chronique m'a fait prendre conscience que malgré ma déception, j'ai réussi à tirer de ce livre des choses positives. Je referme ce livre en n'ayant pas aimé ma lecture, mais avec un petit quelque chose en plus.
Je vais peut-être me répéter, mais des fois je n'apprécie pas du tout un livre et là je le dis clairement que c'était vraiment horrible ! Mais ici, je sais que je n'ai pas apprécié parce que je ne suis pas apte à capter l'émotion transmise par ce genre.
Ma note :
Il a l’air très beau *o*
Oui, c’est raconté d’une belle façon…enfin, je crois^^
Un peu déçue de savoir qu’il y a peu de thèmes indiens par rapport à la couverture car je m’y intéresse de plus en plus ces temps-ci, mais je le lirai probablement si je le trouve.
Merci pour la découverte ^^
De rien, ça me fais plaisir de faire découvrir^^
Effectivement il n’y a qu’un seul personnage qui est indien et qui raconte un peu son histoire par rapport à ses parents et aux colons du Canada, mais c’est très peu par rapport à tous le livre.