Angel Wings, tome 1, 2 & 3

Résumé tome 1 1944. Alors que les forces japonaises occupent toute la Birmanie et menacent désormais l’Inde et la Chine, les pilotes des forces américaines assurent un audacieux et dangereux pont aérien continu entre ces deux pays alliés afin d’endiguer l’avancée nippone… Angela Mc Cloud est une « WASP », une femme du « Woman Airforce Service Pilot ». Sa mission, amener son « C-47 Dakota » au-dessus du « Hump », le massif himalayen, pour ravitailler les bases chinoises, dernier verrou pouvant faire basculer la guerre… Entre deux attaques de l’aviation ennemie, « Angel » devra faire ses preuves pour se faire admettre et gagner le respect des « Burma Banshees »… l’escadrille qui escorte les cargos, aux P40 Warhawk ornés d’un crâne blanc. de  Yann et Romain Hugault Edition : Paquet (Cockpit) Format : papier Genre : BD historique 48 pages

Aujourd’hui je vous retrouve pour voler au dessus de l’Asie 1944.

Cette série se divise en trois périodes, les trois premiers tomes nous emmènent au dessus de l’Asie, les trois tomes suivants au dessus du Pacifique et les deux derniers (je ne sais pas si il y en aura d’autres) pendant la guerre de Corée (et pour ces deux derniers tomes je ne sais pas si on retrouve les mêmes personnages).

Dans cette histoire nous suivons Angela Mc Cloud une WASP (Women AirForce Service Pilots). Si l’histoire est fictive, l’environnement et les références sont réelles. Comme par exemple ce groupe de femmes pilotes, les WASPs dont j’ignorais l’existence. Enfin, je dis « ce groupe » mais à part Angela nous n’en voyons pas vraiment d’autres, elle va de mission en mission accompagné par un jeune homme qui l’assiste mais ne se regroupe pas avec d’autres. Et quand elle arrive dans une base pleine d’hommes elle doit s’imposer.

Ces trois premiers tomes en Asie m’ont appris beaucoup de choses au niveau historique. 

Dans cette région de l’Asie les troupes américaines font face au japonais. Je ne pensais pas que les troupes japonaises étaient allées aussi loin de chez eux. Et j’ai aussi découvert Tokyo Rose, une propagande japonaise faite à la radio par des femmes qui parlent anglais à destination des occidentaux.

Angela, outre ses missions, mène une quête personnelle (je ne spoile pas) et on entraperçoit l’OSS  (ça me fera toujours penser au film OSS 117… et du coup j’ai du mal à trouver cette organisation sérieuse). On découvre aussi que les WASP, contrairement aux soldats n’ont pas droit aux honneurs quand elles meurent (car elles ne sont pas militaires) et le pire c’est qu’il faut que la famille se cotise pour rapatrier le corps en Amérique. Je trouve ça révoltant.

Je dois dire aussi que je ne sais pas si la vie que mène Angela est représentatif de ce que faisait vraiment les WASPs ou si c’est vraiment très romancé. C’est le genre de sujet qu’il faudrait creuser si ça vous intéresse. De mon côté je n’ai pas cherché plus que ça.

L’esprit, dans le livre, est représentatif de l’époque avec la manière de penser sur les femmes et les réflexions sur celles-ci. Angela a un caractère bien trempé et ne se laisse pas impressionner par es messieurs mais elle n’est pas que ça et j’ai apprécié aussi qu’elle n’était pas juste l’héroïne badass dont la personnalité l’emporte sur l’humanité. Par contre c’est la seule femme, je le déplore un peu parce que pour les autres ce n’est pas le cas, qui a une poitrine démesurée. Dans chaque tome il y a toujours une page ou elle est nue ou presque. Je ne trouve pas ça intéressant et je ne sais pas si c’est destiné à un public viril (*roulement d’yeux vers le ciel*) ou pour un esprit pin-up. Parce que les pin-up sont très présentent chez les soldats aussi bien sur la carlingue de l’avion que sur des photos qui soutiennent le moral des troupes ou encore les différentes stars qui viennent soutenir les hommes en faisant des shows (mais en même temps elles n’ont pas une poitrine énorme). C’est vraiment l’un des seuls petit bémol et c’est un détail quand même par rapport à toute l’histoire.

J’ai aimé ces trois premiers tomes, l’histoire m’a plu autant que les dessins.

Ma note :