Aujourd’hui je reviens vous parler de deux BD. Je l’ai ai mise ensemble car mon avis est assez court et que ce sont deux biographies.
![]()
de Liuba Gabriele Edition : Des ronds dans l’O Format : papier Genre : BD biographique 137 pages |
Pour ce livre j’ai aimé les dessins au crayon où toute la page est recouverte de couleurs. C’est assez joli.
J’ai aimé comment été représenté le personnage de la Mort.
En ce qui concerne l’histoire, j’ai eu un peu de mal avec la façon dont s’est raconté. Ce sont des scènes qui se succèdent. Et surtout, je ne connaissais pas cette personne et à travers ce livre je n’ai pas du tout saisi ce qu’elle faisait de sa vie ni pourquoi elle était connue. C’est plus un livre sur les états d’âmes du personnages tout au long de sa vie. On ne comprend pas ce qu’elle fait de ses journées. Et si le résumé dit qu’elle se coupe du monde pour la liberté de son art, on ressent plutôt dans le livre qu’elle a un trouble psychique qui la ronge, je n’ai pas vu ça comme un génie dans son œuvre (vu qu’on ne saisi pas trop ce qu’elle fait vraiment).
On ne sait ni ce qu’elle écrit ni si elle est publiée de son vivant (je me suis renseignée après coup) ni de quoi que ce soit.
Je suis donc un peu déçu par cette lecture. J’ai vu que des personnes qui connaissaient mieux son œuvre avaient été plus réceptives à ce livre.
![]()
de Bernard Ciccoloni et Pascale Frey Edition : Naïve (Grands Destins de Femmes) Format : papier Genre : BD biogrphique 104 pages |
Autre histoire de femme avec Coco Chanel.
Si la mode et ce que peut faire la maison Chanel ne m’intéressent pas, j’ai été intrigué par l’histoire de cette femme si célèbre.
Nous suivons la vie de Gabrielle (qui se fera appeler par la suite Coco) à partir de ses 12 ans, au moment où elle perd sa mère.
J’ai appris pleins de choses sur sa vie que je ne connaissais pas (comme le fait qu’elle ait fermé sa maison de couture un moment avant de la ré-ouvrir et qu’il n’y avait à ce moment là que la parfumerie et les bijoux Chanel).
J’ai trouvé que les évènements étaient raconté très rapidement mais en même temps il s’agit d’une vie. Et si on parle pas mal de sa vie affective, on met de côté son neveu qui, nous dit-on a pourtant été comme un fils pour elle. Je regrette aussi qu’il n’y ai pas de fin. On ne nous parle pas de sa mort.
Elle a créé des intemporelles de la mode (enfin, je crois…moi et la mode…), d’ailleurs c’est retranscrit dans le livre qu’elle veut que sa mode dure et ne soit pas un moment éphémère, mais à part à un moment un tailleur un peu iconique qu’on voit de manière coupé même pas en entier dans un coin, ce livre ne nous informe pas vraiment sur la mode qu’elle a pu créer. Je suis d’accord avec le partie pris de raconter une vie de femme et pas la noyer sous ses créations, mais moi qui n’y connais pas grand chose en mode j’aurai aimé la voir un peu plus au travail et découvrir vraiment la création de ses pièces iconiques.
Contente d’avoir découvert un peu de sa vie, j’ai trouvé ça très intéressant, j’aurais juste voulu découvrir un peu plus son travail.
Connaissant encore très peu le travail d’Emily Dickinson, je vais finalement attendre un peu avant de craquer pour ce livre-ci alors…