Emily Dickinson & Coco Chanel

 

Aujourd’hui je reviens vous parler de deux BD. Je l’ai ai mise ensemble car mon avis est assez court et que ce sont deux biographies.

« Les mots sont des trésors », réalise Emily, enfant. Elle décèle en eux un pouvoir d’envoûtement et d’évocation qu’elle s’efforcera de posséder toute sa vie. Emily Dickinson, fille de bonne famille dans l’Amérique du XIXe siècle, se raconte au travers de ses souvenirs fugaces et lumineux, qui révèlent le tempérament d’une femme passionnée, fière, indépendante, insoumise au rôle qu’on cherche à lui assigner. Elle fait alors le choix de s’adonner à la pensée et aux mots au point de se couper du monde en s’isolant dans la maison paternelle, comme une pratique de la liberté.

 

de Liuba Gabriele

Edition : Des ronds dans l’O

Format : papier

Genre : BD biographique

137 pages

avis

 

Pour ce livre j’ai aimé les dessins au crayon où toute la page est recouverte de couleurs. C’est assez joli.

J’ai aimé comment été représenté le personnage de la Mort.

En ce qui concerne l’histoire, j’ai eu un peu de mal avec la façon dont s’est raconté. Ce sont des scènes qui se succèdent. Et surtout, je ne connaissais pas cette personne et à travers ce livre je n’ai pas du tout saisi ce qu’elle faisait de sa vie ni pourquoi elle était connue. C’est plus un livre sur les  états d’âmes du personnages tout au long de sa vie. On ne comprend pas ce qu’elle fait de ses journées. Et si le résumé dit qu’elle se coupe du monde pour la liberté de son art, on ressent plutôt dans le livre qu’elle a un trouble psychique qui la ronge, je n’ai pas vu ça comme un génie dans son œuvre (vu qu’on ne saisi pas trop ce qu’elle fait vraiment).

On ne sait ni ce qu’elle écrit ni si elle est publiée de son vivant (je me suis renseignée après coup) ni de quoi que ce soit.

Je suis donc un peu déçu par cette lecture. J’ai vu que des personnes qui connaissaient mieux son œuvre avaient été plus réceptives à ce livre.

 

De l’orphelinat où elle passa une partie de son enfance avec ses deux sœurs, à la gloire qu’elle connut grâce à sa maison de couture, celle que ses amis surnomment Coco mène une vie exaltante, faite de rencontres incroyables avec les plus grands artistes de son temps et révolutionne la mode du XXe siècle, et plus précisément, l’allure des femmes (cheveux courts, matières confortables, faux bijoux…) et bien sûr son célébrissime tailleur gansé qui continue aujourd’hui d’habiller les élégantes de la planète.

Si l’on sait d’elle tout ou presque, on connaît moins l’enfance sombre et violente de la petite fille solitaire qui fit l’amère expérience de l’abandon et de la misère. Pascale Frey et Bernard Ciccolini retracent fidèlement, en mots et en images, cette genèse méconnue.

 

de Bernard Ciccoloni et Pascale Frey

Edition : Naïve (Grands Destins de Femmes)

Format : papier

Genre : BD biogrphique

104 pages

avis

 

Autre histoire de femme avec Coco Chanel.

Si la mode et ce que peut faire la maison Chanel ne m’intéressent pas, j’ai été intrigué par l’histoire de cette femme si célèbre.

Nous suivons la vie de Gabrielle (qui se fera appeler par la suite Coco)  à partir de ses 12 ans, au moment où elle perd sa mère.

J’ai appris pleins de choses sur sa vie que je ne connaissais pas (comme le fait qu’elle ait fermé sa maison de couture un moment avant de la ré-ouvrir et qu’il n’y avait à ce moment là que la parfumerie et les bijoux Chanel).

J’ai trouvé que les évènements étaient raconté très rapidement mais en même temps il s’agit d’une vie. Et si on parle pas mal de sa vie affective, on met de côté son neveu qui, nous dit-on a pourtant été comme un fils pour elle. Je regrette aussi qu’il n’y ai pas de fin. On ne nous parle pas de sa mort.

Elle a créé des intemporelles de la mode (enfin, je crois…moi et la mode…), d’ailleurs c’est retranscrit dans le livre qu’elle veut que sa mode dure et ne soit pas un moment éphémère, mais à part à un moment un tailleur un peu iconique qu’on voit de manière coupé même pas en entier dans un coin, ce livre ne nous informe pas vraiment sur la mode qu’elle a pu créer. Je suis d’accord avec le partie pris de raconter une vie de femme et pas la noyer sous ses créations, mais moi qui n’y connais pas grand chose en mode j’aurai aimé la voir un peu plus au travail et découvrir vraiment la création de ses pièces iconiques.

Contente d’avoir découvert un peu de sa vie, j’ai trouvé ça très intéressant, j’aurais juste voulu découvrir un peu plus son travail.

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