Simone Veil en BD

 

Aujourd’hui je reviens vous parler de deux BD sur Simone Veil. 

Simone Veil est une femme que je connais de nom. Je connais son implication dans la loi sur le droit à l’IVG, je sais qu’elle a été dans les camps de concentration, mais c’est tout. J’ai donc été curieuse d’en apprendre plus sur elle. Avec ces deux ouvrages proposés par ma bibliothèque je ne pouvais qu’apprendre pleins de choses.

Simone Veil, née Jacob, rescapée de la Shoah, a fait de la lutte pour les droits des femmes son combat. Une lutte contre le sexisme, la misogynie et pour la dignité qu’elle porta au sein de l’Assemblée nationale alors qu’elle était Ministre de la Santé. Une bataille qu’elle ne cessa jamais de mener. Disparue le 30 juin 2017, elle entre au Panthéon le 1er juillet 2018.

 

de Pascal Bresson et Hervé Duphot

Edition : Marabout (Marabulles)

Format : papier

Genre : BD biographique

192 pages

 

avis

 

J’ai préféré ce livre-ci de par sa façon de raconter et ses dessins, dans cet ouvrage le récit switch régulièrement entre le passé de Simone, qui va de l’avant guerre à sa fonction de ministre, et les débats à l’assemblée nationale sur la loi pour l’IVG. Cependant ce livre ne vas pas plus loin dans l’histoire de sa vie. Il est très centré sur les débats sur la loi et sur la seconde guerre mondiale.

C’est avec cet ouvrage que j’en ai découvert plus sur cette femme et j’ai trouvé ça très intéressant.

 

Le destin tragique et méconnu de la famille de Simone Veil… et le lien indéfectible entre trois soeurs aux destinées pourtant fort différentes…

À l’occasion d’un de leurs traditionnels dimanches entre sœurs, Simone Veil et Denise Vernay rouvrent l’album aux souvenirs et se replongent dans la tragique histoire de leur famille. En 1939, la France entre en guerre, mettant brusquement terme à une enfance insouciante faite de scoutisme et de virées en bord de mer. Déchirée puis dispersée, la famille Jacob subit les tourments de l’occupation allemande et de sa politique antisémite.

Dans les camps de la mort, Simone soutient à bout de bras une mère et une sœur à la santé déclinante. Quant à Denise, elle œuvre dans la résistance, isolée à Lyon. Lorsqu’elle est déportée à son tour, elle cache jusqu’au bout son ascendance juive. La famille Jacob, qui se croyait pourtant indivisible, se retrouve projetée dans différentes visions de l’enfer. Et lorsque vient la Libération, et que la nation se reconstruit autour du récit d’une France résistante, Denise fait de l’ombre à ses sœurs déportées raciales, témoins et victimes malheureuses d’atrocités que l’on préfère déjà oublier.

Cette adaptation des « Inséparables », de Dominique Missika, retrace l’histoire de la famille Jacob, séparée par le destin mais unie par le coeur. Si Simone Veil est une personnalité majeure de la cinquième République, elle et sa sœur ont combattu toute leur vie, chacune à sa manière, pour que l’on se souvienne des tourments d’un siècle sombre mais aussi porteur de grands espoirs.

 

de Pascal Bresson, Stéphane Lemardelé et Dominique Missika

Edition : La boîte à bulles

Format : papier

Genre : BD biogrphique

176 pages

avis

Je vais commencer par ce qui m’a un peu déçu. Je pensais que le livre avec ses sœurs serait plus accès sur la relation avec ses sœurs mais, en soi, il est très similaire à l’autre et j’ai un peu moins aimé les dessins.
Dans celui-ci, de la même façon que dans l’autre, il y a des allers-retours entre Simone qui se remémore le passé avec sa sœur et le passé. J’ai trouvé ça un peu étrange leur façon de se refaire l’histoire sachant qu’elles ont toutes deux un certain âge, et on déjà eu le temps de parler ensemble. J’ai trouvé qu’on ressentait trop que c’était pour servir de prétexte à parler du passé.
Dans ce livre, j’ai apprécié qu’on aille de l’adolescence à la mort de Simone Veil, l’après-guerre, etc, j’ai trouvé ça très intéressant. Ça complétait par rapport à l’autre où on n’en parle pas.

Même si les deux livres racontent des choses très similaires, j’ai quand même appris des choses en plus lors de ma deuxième lecture, je ne suis donc pas déçue d’avoir lu les deux.

A noter que un des auteurs est le même pour les deux livres.

 

 

 

Depuis la vie dans les camps de concentration, jusqu’à la loi sur l’IVG, en passant par le monument sur la Shoah, on découvre les combats d’une femme. Que dire de tout ce qu’elle a traversé et qu’elle ait mené un débat difficile ou les choses les plus abjectes sur un passé aussi dramatique ont pu être dites. Une femme forte qui n’a jamais baissé les bras alors que tellement de fois elle aurait pu.

En ces temps troubles, il est bon de ne pas oublier le passé et toutes les horreurs qui ne devraient jamais se reproduire.

Un commentaire

  1. Justement j’ai lu récemment la BD Simone Veil la force d’une femme et mon ressenti était un peu similaire au tien sur ces 2-là: intéressant, mais il semble manquer quelque chose… Peut-être parce que j’avais déjà lu son autobiographie?
    Je pense lire quand même Simone Veil l’immortelle, enfin si ma bibliothèque finir par retrouver son exemplaire.

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