Décembre découvertes : Olivier Saraja

21 décembre 2020 | Pas de commentaires

L'Être ne se définissait pas comme une personne, mais comme un portail, une sorte de nexus entre les mondes. Les possibles, comme les imaginaires. Les historiques comme les romancés. Les concrets comme les fantasmés. Le Multivers était si riche que ce qui était un concept abscons dans l'un de ses pans revêtait tous les accents de la réalité dans l'autre.
S'ils sombraient dans l'immobilisme, ces mondes étaient condamnés, voués à disparaître. Ils perdraient alors toute matérialité, pour tout le monde, dans tout le Multivers. Comme une eau qui croupissait jusqu'à s'assécher si elle stagnait, lorsqu'elle était en mouvement, elle devenait pourvoyeuse de vie. Cette eau, cette énergie devait donc circuler entre les possibles.
L'Être, doué d'imagination, d'ouverture et de la capacité de rêver, permettait cette libre circulation. En endossant le rôle du conteur, il permettait à d'autres univers de naître, vivre, se propager. En prenant la plume, pour figer ses histoires en les figeant sur le vélin, il leur permettait de persister.
L'Être n'était toutefois pas seul. D'autres jouaient le même rôle de passerelle entre les mondes. Connectés les uns aux autres, tels des neurones dans un cerveau formant une unité, ils n'étaient plus des nexus vers d'autres dimensions. Ils étaient le Multivers.

Je ne suis que l'un des maillons de ce Multivers, et sous ma plume vous découvrirez des mondes vibrant d'aventures, d'émotions, d'anecdotes. De vies simples comme de tragédies. Chaque ouvrage est un voyage. Il y a forcément une destination qui est faite pour vous. Et si vous embarquiez à mes côtés ?

**********

N'hésitez pas à cliquer sur les couvertures pour accéder directement à la page Editions du 38/Kobo/Amazon des livres (selon les cas). Vous pouvez retrouver les versions papier et numérique sur Amazon, Kobo, Fnac.