Les anges ne meurent jamais
Edition : Flammarion Format : broché Genre : Contemporain |
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J'ai lu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique Privilégiée de Babelio. Je remercie donc Babelio pour m'avoir sélectionné et les éditions Flammarion qui me l'ont envoyé.
Quand on m'a proposé cette Masse Critique privilégiée, je venais de finir De Vous à Moi de Christelle Angano. J'ai donc fait un parallèle entre ces deux livres et je me suis dit pourquoi pas.
Le lien entre les livres :
Je ne vais pas faire de "comparaison" entres les deux livres car comme ils nous l'apprennent avec sagesse la mort d'un enfant est unique, il était unique et on ne peut pas comparer la valeur des êtres et des peines, c'est infaisable.
Là seule chose que je retiens en revanche entre les deux romans c'est que celui d'Angano est plus terre-à-terre, comment les gens réagissent avec vous, etc tandis que celui de Bodinat est plus ésotérique sur son fils de lumière d'une autre dimension.
En tout cas, toutes deux parlent de cette fameuse question : "Combien avez-vous d'enfants ?".
Le récit :
L'auteure retrace ses souvenirs de ce qu'il s'est passé ce jour-là, alors qu'elle n'était pas là et qu'Adrien jouait dans le jardin de la maison familiale, jusqu'à maintenant.
Elle décrit sa relation spirituelle avec son fils décédé (il s'agit plus de signes, elle ne parle pas aux esprits) et même si elle évoque ses peines j'ai trouvé que l'ensemble était toujours teinté de luminosité. La fameuse lumière que lui évoque son fils. Le récit n'est jamais triste et au même titre qu'elle, on accepte que malheureusement les choses sont comme ça. On ressent vraiment qu'après presque trente ans elle a parcouru un chemin, non pas d'acceptation de la réalité, mais de compréhension spirituel, qui font qu'elle n'a plus à être affaibli par cet évènement, c'est ce qui devait arriver inéluctablement.
En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti. Bien sûr, quand on évoque un peu d'ésotérisme, il y a toujours les détracteurs et septiques. Je pense qu'il faut lire tout ça au travers des yeux de la personne qui écrit et se laisser porter par l'histoire, qu'on y croit réellement ou non.
L'écriture/La lecture :
L'auteure écrit beaucoup de pensés au fur et à mesure de la chronologie des évènements et pour le coup on se retrouve régulièrement avec des choses très ressemblantes qui amène une certaine redondance lascive parfois, surtout quand il s'agit de décrire les sentiments.
J'ai plus préféré la partie "intrigue", car aussi bizarre que ça puisse paraître il y a quelques mystères qui ne sont élucidés que bien des années après car comme on suit l'auteure qui n'était pas sur les lieux du drame, il y a des non-dit, des choses oubliées ou arrangées à la sauce du temps ce qui fini par donner des informations erronées.
Ma conclusion :
Un livre que j'ai aimé par son côté très lumineux et pas du tout tourné vers la tristesse. L'auteure a vraiment su décrire son parcours spirituel depuis la mort de son fils et nous entraîner dans quelques mystères de non-dit et d'ésotérisme. Le seul bémol restera sur la redondance de sentiments, qui devaient sans nul doute se bousculer au moment d'écrire, mais qui du point de vue du lecteur est parfois un peu répétitif à lire.
Je ne suis pas dans cette situation, mais j'ai le sentiment que ce livre peut être bénéfique aux personnes qui ont perdu un proche par la sérénité qu'il insuffle alors même que le sujet est grave.
Ma note :
Dommage pour la redondance, mais ce livre à l’air d’avoir un petit quelque chose, merci pour ton avis et la découverte 🙂
Oui c’est vrai, mais ce n’est qu’une petite partie du livre, le reste est très intéressant à découvrir.
Je ne lirais plus de livres de ce genre, en plus là j’ai des enfants de cet âge environ donc je préfère ne pas lire ce genres d’écrits… Mais tu en as fait une belle chronique !
Merci 🙂
Je comprends tout à fait ton point de vue 😉